TPE/PME : comment choisir sa flotte auto ?

La flotte auto est indispensable dans le bon fonctionnement d’une activité professionnelle. Composée de VUL, de citadines, de berlines et même de SUV, elle est garante de la mobilité des salariés et contribue ainsi aux performances de l’entreprise. Néanmoins, comme il s’agit du troisième poste de dépense après l’immobilier et la masse salariale, il est important de ne pas se tromper dans le choix des véhicules.

Les critères pour choisir une flotte auto

Une flotte automobile représente tous les moyens de transport utilisés dans une entreprise dans la bonne marche de ses activités. Elle est constituée de véhicules de société, de véhicules de fonction, de véhicules professionnels et de divers véhicules légers comme les vélos, les deux-roues ou encore les trottinettes.

Sur le marché, il existe une myriade de modèles constituant une flotte professionnelle. Il est très important de choisir en fonction du type d’activité et des besoins des utilisateurs. Les fleuristes ou traiteurs par exemple ont tout intérêt à se tourner vers les véhicules utilitaires offrant un volume de chargement important. Idem pour les sociétés de transport et de logistique qui sont amenées à acheminer des marchandises. Les salariés de bureau pour leur part pourront bénéficier des citadines qui s’adaptent à un usage urbain et qui offrent un bon niveau de confort. Quant aux dirigeants et aux hauts cadres, les berlines et les SUV sont souvent privilégiés.

Une fois les bons modèles ciblés, il est également nécessaire de se concentrer sur les caractéristiques techniques des véhicules : le niveau de consommation de carburant, la puissance du moteur, les dispositifs de sécurité mis à disposition et autres options en tout genre. Le véhicule doit également afficher un certain niveau d’émission de CO2 car ce critère définit l’appréciation du malus écologique, l’obtention d’un bonus écologique ou encore la neutralité.

Le point sur la règlementation en vigueur

Le choix des voitures d’entreprise est largement guidé par les règlementations en vigueur. Depuis la promulgation de la Loi de transition énergétique en France, les entreprises publiques ainsi que les collectivités territoriales doivent avoir une flotte composée de 30% de véhicules à faible émission d’ici juillet 2021. On entend par « faible émission », un rejet de CO2 inférieur ou égal à 60 g/km. Les entreprises privées sont également soumises à cette nouvelle loi. Ainsi, d’ici janvier 2022, 10% de la flotte doit être renouvelée. Le quota passe à 20% pour janvier 2024, 35% pour janvier 2027 et 50% d’ici le 1er janvier 2030. Attention, si la zone de chalandise de l’entreprise comprend les zones à faibles émissions qui ne tolèrent que les véhicules les moins polluants, elle devra tenir compte des règles en vigueur pour choisir les bons modèles.

Comment financer une flotte auto ?

Une question cruciale à laquelle l’entreprise doit faire face repose sur le financement destiné à acquérir la flotte auto. Le choix dépend de chaque organisation. Les TPE et PME par exemple ont tendance à privilégier l’achat au comptant comme le ferait un particulier. Cette pratique est due au nombre très restreint de véhicules composant la flotte et d’un background culturel qui favorise la propriété d’un bien. Les plus grandes entreprises quant à elles se tournent davantage vers le leasing qui se décline en deux catégories : la Location avec Option d’Achat et la Location Longue Durée. L’une ou l’autre, l’objectif reste le même : louer le véhicule sur une longue période allant d’un an à cinq ans et en échange, régler des loyers pour l’usage. La différence entre les deux offres est que la LOA peut aboutir à l’achat du véhicule tandis que la LLD impose une restitution de celui-ci en fin de location. En demandant un devis pour une flotte TPE/PME, il sera plus facile pour un dirigeant de choisir entre l’une de ces formules.

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